En effet, le comportement est considéré comme « anormal » parce qu’il est différent des pratiques alimentaires habituelles mais surtout parce qu’il a des répercussions négatives sur la santé physique et mentale de l’individu. Ils débutent souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Les plus connus sont l’anorexie et la boulimie, mais il en existe d’autres.
- l’anorexie nerveuse (de type restrictif ou associée à une hyperphagie) ;
- la boulimie nerveuse ;
- l’hyperphagie boulimique ;
- l’alimentation sélective ;
- le pica (ingestion de substances non comestibles) ;
- le mérycisme (phénomène de « rumination », c’est-à-dire de régurgitations et de remastication);
- d’autres TCA, spécifiés ou non.
Les troubles du comportement alimentaire sont des maladies complexes et multifactorielles, dont les origines sont à la fois biologiques, psychologiques, sociales et environnementales. Ainsi, de plus en plus d’études montrent que des facteurs génétiques et neurobiologiques jouent un rôle dans l’apparition des TCA.
Plusieurs facteurs psychologiques peuvent aussi entrer en jeu. Certains traits de personnalité, comme le perfectionnisme, le besoin de contrôle ou d’attention, la faible estime de soi, sont fréquemment retrouvés chez les personnes souffrant de TCA. De même, des traumatismes ou des événements difficiles à vivre peuvent déclencher le trouble ou l’aggraver.
De plus, l’influence de la culture occidentale qui fait l’apologie des corps sveltes, voire maigres, sur les jeunes filles. Celles-ci risquent de viser un « idéal » physique bien éloigné de leur physiologie, et de devenir obsédées par leur alimentation et leur poids.
Par ailleurs, les TCA sont fréquemment associés à d’autres troubles de santé mentale. C’est pourquoi il est important de prendre rapidement en charge ces troubles dès leur apparition afin de traiter le symptôme et sa cause.